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(Les lieux)
 

Depuis sa création, La petite filature seule puis La petite filature intégrée au Labo intime, pense qu'un lieu est nécessaire pour faire émerger ses envies de transformation sociale. Un lieu qui serait Notre coin de monde, comme disait Gaston Bachelard. Un lieu apprenant qui nous accueillerait tous les matins du monde et qui nous donnerait confiance en la vie

 

Ce lieu est un espace qui permet l'ancrage et les départs ; qui permet des espaces seul et collectifs ; qui permet de penser et d'agir ; qui permet de se rencontrer et de rencontrer les autres

 

C'est pour nous un abri, une oasis, une bulle de sécurité et de sérénité dans un monde chahuté. C'est aussi un espace de partage, d'échange, de liens. On s'y pose, on s'y repose, c'est un refuge irrigué par la vie, parfois noyé dans le silence, parfois secoué par les rires et les voix. Gaston Bachelard dans son ouvrage « La poétique de l'espace », met en lumière comment le lieu peut être un espace de réconfort face à l'agressivité du monde :« Ainsi, en face de l'hostilité, aux formes animales de la tempête et de l'ouragan, les valeurs de protection et de résistance de la maison sont transposées en valeurs humaines. La maison prend les énergies physiques et morales d'un corps humain. Elle bombe le dos sous l'averse, elle raidit les reins. Sous les rafales, elle plie quand il faut plier, sûre de se redresser à temps en niant toujours les défaites passagères. Une telle maison appelle l'homme à un héroïsme de cosmos. Elle est un instrument à affronter le cosmos. Les métaphysiques « de l'homme jeté dans le monde » pourraient méditer concrètement, sur la maison jetée à travers l'ouragan, bravant la colère du ciel. Envers et contre tout, la maison nous aide à dire : je serai un habitant du monde, malgré le monde »

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